Le président Köksal, qui n’a pas assisté au meeting du CHP à Esenyurt : “C’est moi qui sais où et quand je serai, pas les autres.”
Le maire d’Afyonkarahisar, Burcu Köksal, qui n’a pas participé au meeting de soutien organisé par le Parti républicain du peuple (CHP) pour le maire d’Istanbul, Ahmet Özer, arrêté, a répondu aux critiques à son égard en disant : “Quand et où je serai…”

Le maire d’Afyonkarahisar, Burcu Köksal, qui n’a pas participé au meeting de soutien organisé par le Parti républicain du peuple (CHP) en faveur du maire d’Istanbul, Ahmet Özer, incarcéré, a répondu aux critiques à son égard en déclarant : “Je suis le seul à savoir où et quand je serai. Je ne fais pas partie de ceux qui viennent quand on appelle et s’en vont sans questionner.”
Après l’arrestation d’Ahmet Özer, maire du CHP d’Esenyurt, et la nomination d’un administrateur à sa place, le CHP a organisé une rencontre publique sur la place de la République à Esenyurt, à laquelle ont assisté des maires et des députés.
Le maire de la grande ville d’Ankara, Mansur Yavaş, le maire de Bolu, Tanju Özcan, et le maire d’Afyonkarahisar, Burcu Köksal, n’étaient pas présents à cette rencontre très médiatisée.
“Même la zakat de mon nationalisme vous serait trop”
Le maire Köksal a répondu aux critiques à son sujet après son absence au meeting. Dans une déclaration cinglante sur son compte de réseau social, elle a affirmé : “Je décide avec le peuple d’Afyonkarahisar comment et avec qui je vais gérer la municipalité d’Afyonkarahisar. Je n’ai jamais eu peur de dire mes vérités. Je suis le seul à savoir où et quand je serai. Je ne fais pas partie de ceux qui viennent quand on appelle et s’en vont sans questionner. Ne nous confondez pas avec vous. Ceux qui accueillent les terroristes à Habur avec tambours et trompettes, ceux qui n’ont pas osé dire un mot quand ils ont appelé le tueur de bébés Apo au Parlement, et ceux qui se battent pour prendre des photos avec le FETÖ, n’ont ni le droit ni la capacité de remettre en question mon nationalisme. Même la zakat de mon nationalisme vous serait trop.”